La perquisition consiste, pour l’OPJ, à se transporter au domicile de la personne suspectée, ou en tous lieux dans lesquels il est susceptible de trouver des éléments pouvant participer à la manifestation de la vérité. Tous les éléments utiles à l’enquête sont saisis et placés sous scellés.
Au cours de la perquisition, il est possible que soient découverts des indices étrangers aux faits de la cause (ex : pour une enquête relative à une agression sexuelle, des stupéfiants sont découverts lors de la perquisition). Dans ce cas, les indices font l’objet d’une saisie incidente.
Cette mesure constituant, par nature, une violation de la vie privée, doit en principe faire l’objet du consentement exprès, par déclaration écrite, de la personne chez laquelle elle a lieu s'il s'agit d'une enquête préliminaire.
Cependant, cet accord n'est pas nécessaire s'il s'agit d'une enquête de flagrance ou d'une information judiciaire. Elle ne peut avoir lieu en principe qu'entre 21h et 6h, sauf exceptions liées à la criminalité en bande organisée.
Il est possible de solliciter la restitution des biens qui ont été saisis en adressant une requête au magistrat en charge des investigations (Procureur de la république, juge d'instruction...). Toutefois, il est préférable de prendre attache au préalable avec ce magistrat pour connaître les références des scellés.